Sans Bureau Fixe II (suite de SBF I)

mardi 12 février 2008

Comment j'ai téléphoné à mon directeur qui était au fond de son lit une bouillotte froide sur la tête et un thermomètre proche de l'ébullition, pour lui parler d'une sombre affaire de mètres carrés dont il n'était pas au courant.
-moi: "Ca ne va pas, non???? c'est quoi cette histoire"???? comment ça j'ai pas droit à ce bureau? je n'y suis que depuis quelques semaines, on l'a fait repeindre, on a commandé du matériel de rangement, et maintenant je ne sais qui me dit que je dois partir de là? pour le donner à qui d'ailleurs??"
-lui: "hein? ah! je n'étais pas au courant" qui a dit ça? bon je reviens demain et je vois le responsable de ce déménagement à la première heure".

Soudain, le doute surgit dans mon esprit, et s'il avait été au courant? et qu'il n'avait pas osé me le dire? non non non, ce n'est pas possible, on entretient une relation de confiance, il n'aurait pas fait ça. Enfin, relation "de confiance", au boulot, les affaires sont les affaires et à l'heure de faire tourner l'entreprise, je ne suis pas naïve au point de croire qu'il va se faire harakiri pour défendre mes intérêts.
Sa secrétaire, voyant mon dépit me dit "mais non, il n'a pas pu faire ça, tu le connais".
Oui c'est vrai je le connais et avant de me sentir presque coupable d'avoir imaginé une telle chose je me dis quand même qu'au fond, non, je ne le connais pas, on ne connaît pas vraiment les collègues de bureau qui sont pas des amis par ailleurs, et encore, faut pas mélanger les deux, ça peut parfois très mal tourner.
Vu qu'elle est vraiment sympa, elle se met en quête de savoir, auprès d'une autre secrétaire, sur quoi a porté la réunion de la veille après midi, qui discutait déménagements divers.
Au bout d'une après midi de conversations et papotages divers, elle finit par conclure que non, notre directeur n'en savait vraiment rien, et que ça ne va pas se passer comme ça.

Le lendemain matin à la première heure je téléphone pour savoir ce qu'il en est, catastrophe, il ne sera pas là parcequ'il est malade! (même si on le savait depuis la veille on pensait qu'il irait mieux!)
C'était sans compter sur les autres responsables de mon service avec lesquels il avait déjà pris contact. Il a mandaté une autre personne pour dire "NON", les mètres carrés faudra les chercher ailleurs, pas question de toucher à ce bureau.

Du coup je me sens mieux, faudra juste désormais que je pense à bien refermer les fenêtres pour le week end, pour m'éviter de rentrer dans un congélo le lundi matin.
Je garde mon petit bureau pour l'instant, en attendant les futurs paysagers.
Les quoi?!

9 patatipatata:

7nain a dit…

Ah, ben finalement, tout est bien qui finit bien!

Anonyme a dit…

C'est quand même regrettable de devoir perdre autant de temps et d'énergie, à cause de personnes qui ont semé le trouble.
Mais tant mieux si tu gardes ton bureau!

Shakti a dit…

oui, toute cette énergie et deux jours de perdus en bêtises, pour en rester au même point. C'est usant.

Anonyme a dit…

Heureusement. C'est marrant ton histoire me fait penser à une anecdote dans mon ancien emploi ... d'ailleurs mes collègues m'avaient appelés la SBF... car toutes les deux semaines je devais virer dans un autre local...

Camille a dit…

Bon, voilà une bonne chose!
Mais c'est vrai que le temps usé à démeler cete historie, ben t'aurais pu l'utiliser plus interessement (pour toi, j'entends, hein....pas pour le boulot!)

Anonyme a dit…

On se croirait dans un épisode d'ally mc beal!!!!!!!!!!!!

Shakti a dit…

*sekhmet: je ne savais pas que le mouvement avait déjà été lancé, j'espère que ça s'est arrangé depuis!
*camille: oui, le temps que j'ai passé à être là pour éviter le délogement je voulais me le consacrer, j'ai du reporter.
cassandra: lol! vrai de chez vrai pourtant!

Tiamno a dit…

Hello !! viens voir chez moi, j'tai tagué !! hihi

Handyman Northridge a dit…

Thiss was lovely to read