Du macadam et des pavés

mardi 29 avril 2008

Voici venue l'heure de dire urbi et orbi, ce à quoi j'avais j'ai dit "oui" (j'avais? lapsus révélateur, mais reprenons) dans une vie pas trop éloignée, et qui m'angoisse terriblement à l'heure de savoir que la date est bientôt lààààà.

Vous fûtes nombreuses a vous orienter hélàs, vers une voie qui n'était pas la bonne.
Je me demande d'ailleurs, comment ça se fait que personne n'y ait pensé?
Evidemment les indices n'étaient pas trop nombreux ni très affûtés, parcequ'en même temps il fallait brouiller les pistes histoire de vous induire en erreur (comment ça c'est pas sympa?).
Pour le mariage c'était bien pensé mais non non non non non ce n'était pas ça.
Le chignon qui aura probablement lieu d'être pour des raisons plus pratiques qu'esthétiques n'a rien à voir non plus avec la danse ou autre art de la scène.
Pour la tenue je ne vous raconte pas ce sera sûrement short microfaïbers draï fit (savant assemblage de mots pour dire juste "ça transpire pas, ça pue pas tout de suite). Là, je cherche encore une petite tenue sympa parceque tant qu'à faire autant avoir un petit look fashion-in vu que je ne vais pas briller de mille feux à l'arrivée si j'y arrive.
Au fait au fait.
Je vous montre illico une photo des blanches chaussures qui seront à mes pieds ce jour là.


Ca y est? ça vous dit? un événement public qui réunira près de 25.000 participants devant la foule en délire et le monde déchaîné des caméras broadcast? Comment ça toujours pas?

Bon bon, suis trop bonne, ça me perdra, je récapitule les dates afin d'éclairer définitivement votre épais brouillard:

2 mars: marathon de Paris
25 mai: 20 km de Bruxelles
12 octobre: 20 km de Paris.

Le marathon de Paris de mars, c'eût été du délire absolu parceque je n'étais vraiment pas prête. Je n'ai pas assez passé l'hiver gelée courant la goutte au nez, avec glaçons à la place des mains, pieds, nez, au choix dans la brume obscure du soir ou des petits matins. Je n'ai pas forcé le sacrifice du lever à l'aube à 5h en plein hiver pour accomplir l'exploit (j'ai déjà du mal à sortir de mon lit à l'heure normale faut pas pousser).

Le demi-marathon de Bruxelles (dans 3 semaines l'horreur), pitêtre qui vivra verra, parceque j'avoue que point de vue entraînement c'est pas ça.

Le demi-marathon de Paris ça semble compromis aussi. J'ai besoin du certif "temps" de celui de Bruxelles pour m'y inscrire, ce qui fait d'après mes savants calculs, que si je ne fais pas celui qui s'en vient dans un temps acceptable (moins de 4 heures) c'est pas la peine d'y penser.

Je vous vois d'ici transpirer déjà de tant d'énergie à dépenser.
Vous avez raison, il faut en avoir des kilomètres dans les jambes pour se lancer là dedans.

Ce qui n'est pas mon cas. Qui plus est j'ai eu plein de problèmes aux genoux que je surmonte comme un chemin de croix pour pouvoir quand même me bouger vu que je ne supporte pas de rester à ne rien faire. Et non, mon côté kamikaze sportif rue dans les brancards et me pousse à me fixer des challenges comme ça un peu énormes (un peu?).
Non mais vraiment parfois je me demande ce qui me prend? Je suis loin d'être désoeuvrée à la maison en me demandant ce que je vais pouvoir faire de mes journées, je suis boulot-full, avec une vie sociale souvent réduite à cause de ça, et franchement, me mettre ça sur le dos, c'est pas vraiment ce dont j'avais besoin pour décompresser au contraire (c'est quand qu'on dort?).

Bref, tout ça prend des allures de "beaucoup de bruit pour rien", mais, quand même, peut être que oui, peut être que non? Dans un épisode prochain qui s'en vient dans pas longtemps je vous raconte comment j'en suis venue à m'empêtrer m'embarquer là dedans (ne pouvais je pas en rester à une simple partie de Wii de temps à autre?)

Par contre, je ne vous raconte pas encore comment je vais m'en sortir parceque là, je manque cruellement d'imagination pour l'instant.

J'ai dit oui

mercredi 23 avril 2008

Je m'aperçois que ça fait une semaine que je n'ai plus rien écrit. C'est vrai que le moral vacille et l'inspiration n'est pas au beau fixe, mais ça ne me fait pas oublier que j'ai un aveu à vous faire.
Je ne sais pas ce qui m'a pris et ce qui me prendra ce jour là, mais la vérité est que je ne suis pas prête à commettre cette folie. Car pour une folie c'est une folie, je ne suis pas du tout préparée à parcourir un tel chemin avec quelqu'un que je ne connais pas bien, car au fond, on ne connait jamais vraiment une personne surtout une fois venu le temps des efforts après l'enthousiasme conquérant des débuts, moments idylliques où tout semble facile. C'est le genre d'engagement qu'on ne prend pas à la légère, j'ai mis du temps à me décider, mais là la date fatidique approche et je ne sais pas comment gérer le stress qui commence à m'envahir.
Pour tout vous dire, le premier rendez vous était fixé au 2 mars, mais a été déplacé au 25 mai. Si ça ne va toujours pas, il est question d'une autre date au mois d'octobre, même si reporter et tergiverser n'est pas la solution.Je sais que des milliers d'autres personnes l'ont fait avant moi et le feront encore, et que le chemin est difficile, beaucoup échouent, même si d'autres réussissent très bien.
Question tenue déjà je sais pas quoi faire. Ce sera probablement les cheveux en chignon, et chaussures blanches mais pour le reste une tenue 3/4 ou plus court? j'hésite... Sans parler de ce qu'il faut prévoir à manger et à boire.
Mais, je parle je parle, avez vous compris de quoi il s'agit?? Dites moi que oui et que même si je n'y arrive pas j'aurais droit à toute votre sympathie quand même hein?
Je vais pour la nième fois revoir toutes ces questions de préparation et je reviens pour voir si vous avez trouvé...

Paradis Blanc

mercredi 16 avril 2008

Les choses tournent bizarrement parfois. Etranges, de quoi se poser des questions.
J'en ai déjà parlé et je me devais de raconter la fin de cette histoire.
Mon chat blanc est parti le samedi 22 mars. Après deux jours de ne presque plus manger et un état général d'affaiblissement flagrant: ne plus savoir marcher ni tenir debout, il ne pouvait pas continuer à vivre comme ça, il a fallu l'euthanasier. J'ai pleuré toutes les larmes de mon corps de le voir partir après 16 ans, mais je n'ai aucun regret parceque sa vie était devenue impossible.
J'ai vu enfin, où était la limite, le bout du chemin. Il était hors de question qu'il souffre. C'est très dur, mais il y a un moment ou la décision apparaît clairement. La question ne se pose plus.

Curieux coup du destin: mon autre chat est parti samedi dernier, de façon foudroyante.
J'avais remarqué, ces dernières semaines (mais préoccupée par l'état du premier j'avais moins fait attention à lui) qu'il maigrissait à vue d'oeil, et ne mangeait pas très bien.
Comme il avait un souci à la gorge qui n'était pas nouveau, on a donné une fois de plus les médicaments ad hoc. Sans effet.

Inquiète de voir qu'il n'y avait pas moyen de lui ouvrir la mâchoire pour lui donner des cachets, il avait aussi l'oeil droit gonflé qui pleurait constamment, et des blessures bizarres à la tête du côté droit, je l'ai emmené chez le vétérinaire, et là...
On s'attendait à beaucoup de choses mais pas à ça.
Elle à mis un certain temps à trouver. Ca ne ressemblait à aucune affection dont elle a l'habitude. Elle a fait une radio parcequ'après anesthésie il n'y avait toujours pas moyen de décoincer sa mâchoire. Elle a découvert stupéfaite ("jamais vu une chose pareille") qu'il avait une masse tumorale énorme au niveau des sinus, qui prenait la moitié de sa tête, avait provoqué une fracture du nez et bloquait complètement sa bouche et sa gorge, l'empêchant de manger et de bien respirer, sans parler de la douleur.
On se souvient de cette dame, qui, il n'y a pas longtemps demandait à mourir à cause d'une tumeur à la tête qui l'empêchait de vivre. C'était idem.
La décision fut irrévocable et sans appel, il fallait l'euthanasier tout de suite parcequ'il était dans d'insoutenables souffrances, et ce fut fait.

Je n'ai presque pas pu dire au revoir a ce compagnon qui avait 18 ans.
Il s'était réfugié chez nous il y a 5 ans, où il était arrivé après avoir été abandonné et battu. On l'avait trouvé devant la porte et ça nous avait fait mal au coeur de le voir comme ça. Il était formidable: d'une douceur, et d'une patience exemplaires. La maison est bien vide, les deux "papys" comme on les appelait sont partis presque en même temps. Curieux destin qui les unissait.
Je suis inconsolable. Je me demande si j'ai vraiment fait tout ce qu'il fallait, bien qu'une chose pareille, aussi terrible était absolument imprévisible.

Autre question qui me perturbe: on euthanasie un chat pour abréger sa souffrance d'une tumeur ravageuse, parcequ'on pense à sa qualité de vie et sa douleur qui doit être insupportable.
On refuse d'euthanasier un être humain dont on sait qu'il est condamné, et qui a exprimé cette terrible impossibilité de continuer à vivre avec un mal qui le ronge. Il y a quelque chose qui ne tourne pas rond là dedans.

Mais c'est une autre histoire.

Pour le moment, je vais essayer d'arrêter mes larmes de penser à mes deux compagnons qui me manquent beaucoup, et qui m'ont apporté un univers de choses uniques et très belles.

Je garde précieusement la beauté et la force de tout ce qu'ils m'ont laissé comme des magnifiques cadeaux qui n'ont pas de prix.

Là je sais qu'ils sont libres et heureux au paradis blanc où l'éternelle magie du printemps les berce doucement.

Un soir de championnat

vendredi 11 avril 2008

Devant la télé:
Lui: "qu'estcequ'on regarde?"
Moi: "euh sais pas ya rien"
Lui: "ya Champion's League, je peux voir le début du match? parceque si ya rien d'autre..."
Moi: "Ok çava, on va voir si vraiment rien de chouette à regarder"

Après quelques minutes de zapping pour rien, retour au foot:
Moi: "tu comptes regarder ça?"
Lui: "ahben non mais s'il n'y a rien, oui j'aimerais bien"
Moi: "non mais c'est vrai que si ya rien et tu regardes ça, je n'ai pas envie de regarder"
Lui: "ok bon, tu peux choisir"
Moi: "oui mais si tu veux regarder le foot? mouais non ya vraiment rien, je vais plutôt lire"
Lui: "t'es sûre? je peux regarder le match? parceque si tu veux qu'on change pas de soucis"
Moi: "non non ça va, s'il n'y a rien d'autre, pas grave, adtaleur"
Lui: "adtaleur" et se préparant à passer une soirée d'enfer tout seul devant son match à la télé: "j'espère qu'ils vont gagner"
Moi: "ouip tu me diras ça"

Deux heures plus tard:
Moi: "alors ce match? ils se sont qualifiés?"
Lui: "Sais pas, j'ai loupé le résultat, me suis endormi"

Cabas, merci

mercredi 9 avril 2008

Allons droit au but: cet article est largement inspiré d'un zarticle de Camille, qui a rappelé très justement et précisement à mon souvenir un élément essentiel dans la vie d'une femme: le sac des courses, et même plus: le cabas, sac à roulettes, que je dois reconnaître abhorrer depuis longtemps vu leur horribilité. Mais!
La vie pratique, et le temps ont fini par avoir raison de ma volonté inexorable d'ignorer l'engin, parceque je suis proche du déboîtement d'épaule à chaque fois que je fais des courses. Oui, je fais souvent mes courses à pied, étant donné que je ne suis pas organisée au point d'aller remplir ma charrette une fois par semaine dans les grandes surfaces.
Non. Mon sens de la Méthode ne va pas jusque là. J'admire d'ailleurs les personnes qui s'organisent aussi bien, en notant soigneusement sur un petit calepin, prévu à cet effet, quels produits utiles et bienvenus vont remplir dans l'ordre hebdomadaire le frigo de la maison.
Je note régulièrement ce qui manque sur un petit Post it, oui, mais je vais 2 à 3 fois par semaine chercher le nécessaire.
Du coup, il faut reconnaître un indéniable sens pratique à cette horrible chose pour se faciliter la vie. Et ça fait déjà un certain temps que je m'étais promise de chercher du côté de ces entasse tout qui avancent à moindres efforts.
Le seul souci c'est l'esthétique...
Ca le fait pas trop ces machins, et une fois acheté, trop tard, faudra l'utiliser. Je ne vais quand même pas raser les murs ou faire les courses en Ray Ban à minuit en espérant ne rencontrer personne affublée de cette laideur.
Donc, voilà forcément on cherche quelque chose de beau, sauf qu'en la matière, le beau est difficile.
Osons toutefois quelques modèles.
Si vous en trouvez un potable dites le moi, au moins si je vous croise en rue je ne serais pas trop morte de honte. Je ne mets que ce que j'ai trouvé de plus acceptable (n'ai pas dit beau hein?) J'ai même cherché du côté de la haute couture pour tenter d'échapper au désastre (ben quoi? le cabas Chanel ou Versace non?). Bon, regardez bien et dites.

Chez Rêve de fées

Modèle Jungle


Modèle coccinelles


Modèle petites poules


Le chariot d'Héloïse chez La Marelle


Chez Kookit

Les Fruits


Les Zèbres

Enfin, chez Kookit il y en a beaucoup d'autres mais passons, il en faut pour tous les goûts.
Voilà, lancez vous, parceque si vous pouviez m'aider à choisir m'orienter, vous aurez ma reconnaissance éternellement reconnaissante.
Dans l'absolu hypothétique d'une idée furtive vous prendriez lequel?

Retour du ski de là haut sur la montagne

dimanche 6 avril 2008


Après une semaine d'absence-blog totale et absolue (mais non définitive) me revoici. Blogger ne permet pas de programmer des billets, c'est pourquoi il n'y a rien eu mais je ne vous ai pas oubliés. C'est bizarre, on a l'impression que la maison est vide, mais, je vous avoue que j'ai passé une semaine excellente et formidable au soleil. Un petit bilan comme ça pour le plaisir:

- Très trop bien mangé. En vacances c'est hors de question que je fasse les courses ou à manger, donc c'était hôtel pension complète, de quoi s'empiffrer matin, midi et soir, trop bon.

-Ravie du temps magnifique qu'il a fait 5 jours sur 7. Pendant 2 jours il a fait moyen et même très moche: tempête de neige et vent glacial, on ne voyait pas un télésiège à la ronde, mais bon, quand on part au ski à la montagne, on ne va pas pleurer parcequ'il neige. Et pourtant des râleurs "on est mal tombés" j'en ai entendus. Ca me dépasse ce besoin de se plaindre et de ne pas voir plus loin que le bout de son nez. J'ai trouvé que c'était quand même le bonheur.

-Ski du matin au soir. Les trois premiers jours, j'avais les jambes en compote, je me suis demandée chaque matin comment j'allais tenir toute la journée mais voilà j'ai tenu et c'était très bien.
J'espérais secrètement perdre 2, 3 kilos, mais boaf, le bilan se limite à 1, ça m'apprendra à ne pas résister aux bonnes choses.

-Grande victoire pour moi cette année parceque l'an dernier j'ai fait une chute, qui a déclenché un processus hyper désagréable de mini traumatisme de l'oreille interne. J'ai mis près de 8 mois à m'en sortir et ce n'est pas gagné j'ai encore des soucis du genre vertiges à ne pas pouvoir tenir debout quand ça me prend.
J'étais assez anxieuse et stressée de retourner à la montagne, je redoutais l'altitude et les troubles de l'équilibre, mais rien, ça a été super bien. Je ne crie pas victoire parceque c'est pernicieux cette bébête, mais aucun souci de ce côté là cette fois.

-J'ai vidé et évacué pas mal de choses qui m'ont minée ces derniers mois et retrouvé des énergies nouvelles, je rentre heureuse, bien que j'aurais aimé prolonger mon séjour là-bas.

-Je crois que je vais adopter définitivement la montagne. (Camille ce paragraphe n'est pas pour toi, passe tout de suite au suivant) J'aime la paix et la grandeur qui se dégage de ces bouts de terre qui s'élèvent vers le ciel. Et aussi, le silence, ça fait un bien fou. J'ai fait quelques photos de ces paysages enneigés mais je m'aperçois que ça ne rend pas ce que c'est vraiment.

-Enfin, la réalité est la réalité, l'homme reste l'homme, et la courtoisie sur les pistes c'est pas ça. C'est chacun pour soi avec ses petites sensations, sans regarder autour. Certains ne se gênent pas pour marcher sur vos skis, vous bousculer, et même rentrer dedans sans même un regard ni un mot d'excuse. C'est triste. J'ai vu des enfants renversés par des adultes inconscients, malgré les consignes de priorité accordés aux petits bouts qui suivent leurs moniteurs, non il y en a qui se prennent pour les rois du monde.
C'est la seule ombre au tableau et ça ne s'arrange pas avec le temps, l'an dernier c'était pareil.
On en deviendrait agressif et sectaire de voir ça.
Mais là, je ne vais garder que le bon. C'est quand la date des prochaines vacances?