Avez vous votre Gilli Nutella Cube?

vendredi 29 février 2008

Ze very "hype" du moment, et very Made in Italy, le petit sac Gilli, ou Nutella Bag, né de la rencontre entre Gilli et Ferrero en hommage à la mythique pâte Nutella.
Attention c'est une "limited edition" seulement 100 exemplaires pour la modique somme de 594 euros.
Il s'agit d'un petit sac en cuir de vachette marron et blanc en forme de cube qui reproduit le célèbre pot de la non moins célèbre pâte à tartiner.
Tout y est soigneusement reproduit: la tranche de pain, le verre de lait, les noisettes. Détail: les reliefs du couvercle plus vrais que nature!
Rendez vous Iciiii pour en savoir un peu plus.
La boutique Gilli a certainement déjà été prise d'assaut par quelques stars (dont D. Hantuchova) pour acquérir ce very fashion doux délice.
Et vous?

De l'art du mensonge pour survivre

J'avais évoqué il y a une semaine la remise en question pinailleuse, mesquine (?) de l'histoire de Misha Fonseca une petite juive qui pendant la guerre partit de Bruxelles pour aller retrouver ses parents déportés jusqu'en Russie. J'ai vu le film (avec Guy Bedos notamment) j'ai été très touchée par cette histoire hors du commun. C'est vrai qu'on ne peut s'empêcher de se demander comment une enfant d'une dizaine d'années a pu en ces années là traverser toute l'Europe seule, avec pour unique présence une tribu de loups qui l'ont adoptée.
Bien sûr qu'on se pose des questions, on est limite par rapport à ce qu'elle aurait pu vivre, mais jamais par rapport à la déportation ni aux horreurs de la guerre ni la souffrance des juifs. Alors? qu'estceque ça peut faire qu'elle n'ait pas été juive au bout du compte (ça reste encore à prouver, l'auteure n'apprécie pas du tout, qu'on ait pu la taxer de fabulatrice) ou que la déportation n'ait pas commencé précisemment à ce moment là, mais 2 mois plus tard?
Ca n'enlève rien au côté poignant de l'histoire et ça ne minimise en rien la souffrance d'un peuple. Au contraire, ça amène beaucoup de questions et ça ouvre la porte aux choses incroyables que l'on peut endurer parfois dans la vie. C'est aussi un autre regard sur cette guerre horrible que certaines consciences ont tendance à oublier.
Pour se faire sa propre opinion je vous invite à voir le film tiens, on en sort un peu blessé mais grandi aussi. C'est ça qui compte après tout non?

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Une semaine plus tard, l'auteure avoue avoir inventé cette histoire de toutes pièces. Consternation de son éditeur qui se dit "stupéfait" et de la réalisatrice Vera Belmont qui était montée au créneau pour défendre Misha Fonseca, en dédramatisant.
Moi je continue de penser que ça reste une très belle histoire, et le fait que ce ne soit pas vrai, me laisse un peu indifférente.
Que ce soit son histoire ou pas, ce qu'elle raconte est l'histoire d'une séparation, d'une période d'inhumanité que certaines mémoires oublient, et au bout du compte son récit se résume à dépeindre une souffrance qui lui est personnelle mais que d'autres ont vécu aussi à d'autres niveaux.
Misha Fonseca a fabulé cette partie de sa vie pour réagir à quelles blessures intérieures? Pourquoi a t elle a raconté que c'était autobiographique?
Je n'en sais rien (les psys diront ça mieux) et je ne veux pas spéculer outre mesure.
Pour une raison très simple: nous portons tous des démons, des plaies mal fermées, des blessures qui nous ont transformés. Je ne me sens pas le coeur de juger cette femme si c'était sa manière d'aller de l'avant. Enfin, en supposant qu'elle n'était pas uniquement animée d'intérêts financiers...
Laissons lui qu'elle a avoué son mensonge et demandé pardon. Désormais, elle doit continuer à vivre avec ça.
Le titre de son histoire est plus qu'explicite: "Survivre avec les loups". En ce qui me concerne, c'est suffisant.

Quelques notes de finesse un matin brumeux

mercredi 27 février 2008

Un matin qui ressemble à beaucoup d'autres, les files, les infos à la radio, les débats politiques du matin, la musique. Oui la musique aussi, et cette fois, telle une déferlante, un souffle puissant, me transporte. Je mets le volume à fond, je m'élève avec la magnificence de ces voix absolument superbes et transcendantes.
Faut dire que cette oeuvre je l'ai écoutée en boucle pendant des heures et ça m'a toujours transportée, ici j'ai découvert un ensemble et un personnage un peu curieux: Jean Christophe Spinosi et l'ensemble Matheus.
Je ne suis pas une grande spécialiste, je fonctionne plutôt à l'émotion, je ne connais pas le reste de son oeuvre ni ce qu'il fait par ailleurs. Mais! J'ai découvert un petit bout de son Stabat Mater de Vivaldi, et j'ai été littéralement transportée, arrachée avec bonheur pendant quelques minutes à tout ce qui était autour.
En voici un petit extrait, attendez jusqu'au bout, le contretenor Philippe Jaroussky a une voix magnifique et la contralto Marie-Nicole Lemieux chante cette oeuvre hyper connue avec énormément d'émotion.


De l'autre côté du micro

lundi 25 février 2008

Je suis une véritable accro aux "news", la première chose que je fais le matin c'est allumer la radio pour écouter ce qui s'est passé la veille entre les infos du soir, pendant la nuit et le moment où je me réveille.
Comme toute accro qui se respecte j'écoute à l'heure, à la demi heure, au quart d'heure et comme je me farcis les embouteillages du matin, je suis sûre d'être scotchée à la radio pour écouter tout se qui se dit au moins jusqu'à 9 heures.
Je ne sais pas d'où me vient cette manie mais où que je sois, je trouve toujours le moyen d'écouter ou de lire (vive internet) ce qui s'est passé pas trop loin, et dans le monde.
Parfois même, quand je suis avec quelqu'un(e) en train de bavarder, et qu'il y a un flash info, j'ai tendance à m'absenter de la conversation pour être sûre de ne pas rater un truc important, et si c'est important je dévie l'attention vers ce qui est en train de se dire, juste pour écouter et entendre. Ca la met un peu mal, donc j'évite d'écouter la radio quand je suis avec quelqu'un, ou je ne mets que de la musique sans risque d'infos pour éviter l'incident diplomatique.
Il ne faudrait pas croire pour autant que je suis une encyclopédie vivante ni que je suis incapable de parler d'autre chose que de politique nationale ou internationale.
Je n'écoute pas dans le but d'analyser des situations mais plus pour rester à l'écoute. Sans ça je ne me sentirais pas bien j'aurais l'impression de vivre dans une maison sans fenêtres.
Evidemment, à force d'écouter tout ce qui passe, il faut bien avouer qu'on entend de plus en plus de trucs horribles et que le monde ne va pas très bien. Malgré ça je continue peut être avec l'espoir secret de glaner des nouvelles positives de temps à autre.
L'inconvénient aussi c'est que je fais inconsciemment un tri et même quand j'ai l'air d'écouter parfois je n'écoute pas vraiment, sans compter que je n'ai pas une mémoire d'éléphant sans ça je serais prix Nobel depuis longtemps avec tout ce que j'ai déjà ingurgité comme flashs infos.
A quoi ça sert alors?
Tout "bêtement" a rester "connectée".
Comme un besoin curieux de sentir que le monde bouge et palpite autour avec sa dynamique et ses ratés.
Cette semaine trois infos m'ont interpellée:


Fidel Castro qui laisse la présidence après 50 ans de pouvoir sans partage à Cuba. C'est son frère Raoul qui lui succède avec un état d'esprit qu'il définit lui-même: "il ne faudra pas s'attendre à des changements".





Soeur Emmanuelle fête ses 100 ans. Formidable soeur Emmanuelle une femme hors normes que j'ai eu l'occasion de rencontrer, une véritable lumière émane de sa personne. On n'est plus dans le dogme ni dans le sermon du dimanche là, on est vraiment dans la foi et la joie d'un apostolat qui devrait être un exemple pour l'église d'aujourd'hui (je vous rassure tout de suite : je suis loin d'être une grenouille de bénitier)

A propos du film Survivre avec les loups dont je parle Ici

Au bout du chemin

samedi 23 février 2008

Il est arrivé il y a 16 ans petite boule de longs poils blancs, criant sans relâche pas content d'être là.
Puis il s'est installé petit à petit trouvant sa place, sur un lit, un canapé, un coussin.
L'air souvent fâché, car il est d'une race comme ça, il a toujours l'air de bouder.
Il m'a accompagnée partout par où je suis passée tout ce temps, fidèle, toujours près de moi quand j'étais triste, perdue, heureuse. Il a connu 16 ans de ma vie et partagé plein d'histoires et des secrets que j'ai moi même égarés en chemin.
Je savais qu'il partirait un jour, mais pas comme ça.
Enfin, il n'est pas encore parti, mais c'est tout comme.
Aujourdhui il est perdu, ne voit presque plus, ne sait pas où il est ni où il va. Ne mange plus rien si on ne le met pas devant son petit bol, ne retrouve plus son chemin, est incontinent.
Il dort toute la journée, ne crie plus, ne reconnaît plus personne.
Je sais qu'il est vieux qu'il va bientôt mourir, et s'il ne meurt pas tout seul comme une petite flamme qui s'éteint, il faudra l'aider.
Et là,
rien ne va plus chez moi, je ne peux pas faire ça même si on me dit que c'est pour son bien.
Quand le vétérinaire m'a dit "il ne sentira rien, il va s'endormir tout simplement".
J'ai pas pu.
Pas là, comme ça après un diagnostic froid et métallique: lésions cérébrales, troubles neurologiques, il ne récupérera pas, et restera au minium aveugle.
Il ne souffre pas, c'est juste qu'il ne se rend plus compte de grand'chose mais il ne souffre pas. Ce n'est pas impératif de le faire partir aujourd'hui.
Faut dire que je n'étais pas allée pour ça. Je voulais juste savoir ce qu'il avait et si c'était possible de le soigner.
Non
ce n'est pas possible, et il n'en a probablement plus pour très longtemps.
Je me prends à espérer qu'il ne se réveillera pas de son sommeil, car décider comme ça de lui faire une piqûre létale, me met en morceaux.
Je ne peux pas.
Nous sommes rentrés, je l'ai installé au soleil, il s'est endormi, il avait l'air heureux.
Je redoute le temps qui passe car il faudra à moment donné décider et agir.
Quand je sens son petit coeur qui bat et qu'il ronronne quand je le prends dans mes bras, je me dis que je ne peux pas faire ça.
Je ne suis pas prête, ça me fait trop mal.

Les trois vérités du printemps

vendredi 22 février 2008

L'heure est venue (le printemps approche) de rétablir certaines vérités sur certains types de relations entre les hommes et les femmes.
(Que ceux/celles qui risquent de se sentir trop visés, passent leur chemin ça leur est pas destiné)

UN
Avouez celles qui sont en couple (et celles qui ne le sont pas vous voilà prévenues): rares sont les hommes qui se racontent ou qui parlent spontanément. En général ces messieurs se la jouent "jardin secret" ou "caverne sur Mars" ou je ne sais quoi encore, "parcequ'ils sont dans leur coin, ruminent, partagent pas, je raconte rien, j'ai pas besoin de parler" et puis de s'étonner des réactions qui leur tombent dessus pauvres chéris, " moi le gentil qui n'ai rien fait pour mériter ça".
Cava là???
Quand allez vous comprendre, hommes que vous êtes, que les femmes ont besoin d'un fil tendu de co-mmu-ni-ca-tion.
Un petit mot, un petit geste suffisent, et la paix sera sauvegardée.
On ne demande pas des bouquets de fleurs, déclarations tous les 1/4 d'heure (enfin, si oui, et encore pourquoi pas? ) mais quand même, un minimum.
Sans ça, sortez la doudoune Antartica pendant un certain temps certain, à vos risques et périls et tant pis, vous savez bien que c'est comme ça.

DEUX
Qu'est ce qui fait croire à certains hommes que toutes les femmes cherchent des nounours gentils avec un coeur en shamallow? Franchement, là encore je trouve ça limite.
Toutes les femmes ne sont pas des enfants nostalgiques d'un vieux doudou perdu, cherchant déséspéremment des gros gentils plucheux à cajoler.
C'est quoi ces plans?
Se la jouer fifille brin d'acier parcequ'ils ont un coeur-gros-comme ça-tu-comprends, il y a mieux quand même.
Pas besoin d'un RamboSchwarz non plus hein?
Mais juste un type bien dans ses baskets et dans sa tête, pour qu'il puisse tenir la distance, avec lequel il y ait moyen d'avoir une relation ce qu'il y a de plus normale, ou d'échanger sur certaines vérités fondamentales et d'autres moins, sans devoir infantiliser gnangnan sortez la dînette et les poupées.

TROIS
Particulièrement masculin, la réplique "j'ai rien fait" "on est venu me chercher" "on m'a sauté dessus" "j'ai pas pu dire non" "c'est pas de ma faute si c'est comme ça"
Ah bon?
Ok, réveillez vous les gars maman n'est plus là, vous êtes des grands garçons maintenant.
A cause de ça, grand'nombre d'entre vous avez contribué à établir et renforcer le "tous les mêmes, tous des lâches" et c'est de votre faute (si si) parceque vous avez aussi un libre arbitre. Alors, pourquoi de temps à autre ne pas assumer son petit nombril, ses faiblesses envies, ses "je l'ai voulu oui, et je suis responsable de ce qui m'arrive aujourd'hui"?
C'est ça aussi la force, affronter, se mettre en danger et assumer.

Bon, à vrai dire, il y aurait encore plein de choses à dire, et pas que sur les hommes d'ailleurs. Je propose d'en rester là pour le moment, d'autres vérités ne manqueront pas de tomber de ci de là, je retourne à ma méditation.

Le Tag qui sert à rien

jeudi 21 février 2008

Taguée par Sekhmet sur le thème 6 choses sans intérêt ou inutiles, voili voilou:

1. Zapper. On ne zappe pas quand on regarde un vrai truc qui intéresse.
2. Aller témoigner chez Delarue dans "Pourquoi mon mec m'a quitté" quand on est moche vénale possessive et jalouse, et qu'on ne veut pas l'admettre (l'inverse est plus que vrai aussi).
3. Demander "comment ça va" à quelqu'un qui ne nous intéresse pas et dont on n'attend même pas la réponse.
4. Dire partout qu'on a enfin arrêté de fumer après 24h seulement quand on est un vrai tox.
5. Prétendre qu'on fait du sport quand on prend l'escalier une fois par semaine pour monter au 1er.
6. Avaler deux un repas de substitution avant les vrais repas parcequ'on est incapable de se tenir à un régime (changer la méthode vaudra mieux).

Cette fois je ne tague personne (mais ça viendra héhé) pour ne pas assommer ceux/celles qui ont déjà été taguées 150 fois ce mois ci. Mais si ça vous dit de continuer la chaîne, allez y (et prévenez) qu'on fasse des découvertes!

La complainte du Sherpa

mercredi 20 février 2008

Il y a des moments comme ça et pourquoi à cette minute là? on a la curieuse impression que "je" est une autre.
A cause de rien, ou presque.
Je me suis vue tout à l'heure en rentrant du travail: une clé usb (rose fushia - 1 Giga) accrochée au cou; un ordinateur portable sous un bras; de l'autre, le sac à dos, prévu pour l'ordinateur, rempli de documents qui ont pris sa place.
Mon sac à main???!!! ah oui, il est là, accroché à mon épaule, rempli aussi à craquer. Des clés dans une main, ma carte de sortie magnétique dans l'autre, mon manteau encore d'hiver à capuche fourrure. Me reste plus que mes jambes et mes pieds pour m'aider à ouvrir/fermer les portes (ou bloquer l'ascenseur qui se referme quand j'arrive).
Ergonomie zéro, me voilà convertie en sherpa du macadam pour rejoindre ma voiture.

Etrange, il y a des jours, ou j'ai le sentiment qu'il doit y avoir quelque chose en trop.

Suis trop grosse

lundi 18 février 2008

Je fais partie de ces personnes obsédées par les kilos.
Traumatisme maternel "t'es trop grosse" ou pure obsession personnelle, je vis depuis toujours dans un seuil d'alerte rouge au moindre gramme pris pendant plus de 24h.
Je dois perpétuellement "faire attention" et de me priver le temps qu'il faut pour perdre ce qui est à mes yeux, du superflu à désintégrer sur le champ. Ca fait partie de mon quotidien depuis que je suis en âge de réaliser à quoi sert un pèse personne.
J'ai fait plein de régimes qui ont super bien fonctionné, et la seule fois ou j'ai pris plein de kilos, je les ai tous perdus à force de volonté, résultat: je ne peux pas me plaindre.
Je ne fais même pas partie de ces personnes qui bataillent pour perdre 500 grammes, qui une fois perdus reprennent 2 kilos, non, quand je perds je perds mais quand je prends je prends aussi et je dois me battre après. Parceque non, je ne suis pas configurée pour pouvoir manger n'importe quoi. Si je me laisse aller je le paye cash. Donc je passe ma vie à faire attention, sans me gêner de temps à autre (j'adore les bonnes choses) mais en me disant que je dois redresser la barre le lendemain, pour ne pas me laisser aller et m'installer dans la spirale montante.

Là, j'ai quelques kilos en trop mais je rentre toujours dans mes 36-38-40 (selon les marques). Alors on me dira "de quoi tu te plains", "non mais çava pas" etc.
Je ne me plains pas, c'est seulement que pour moi ne pas grossir et rester mince c'est une question de survie, d'image, de confiance en moi. Je n'ai jamais été aussi complexée et mal dans ma peau que quand j'avais 15 tonnes kilos de plus, enfin, chez moi ça devient une tonne quand je dépasse le cap des 2kg, ça me colle à la peau comme de la glu et je commence à sombrer.
Mon problème du moment c'est que je fais aussi partie de ces personnes qui doivent se dépenser pour se sentir bien.
Et là c'est catastrophique, depuis quelques mois c'est l'inertie. Sans bouger ni me dépenser, j'erre, avec une impression de dégoût de moi-même qui ne passe pas, malgré une mentalisation positiviste intensive et récurrente.
Alors aidée par le soleil radieux qui est là depuis quelques jours, j'ai décidé de me prendre en main. Ca ne va pas se passer comme ça. Mon corps à besoin d'oxygène, de respirer, et de sentir qu'il vit à travers l'effort ça fait partie d'une hygiène de vie, après tout.
Je mets en place un plan d'action et je me lance!

John MacLane n'est pas venu

samedi 16 février 2008

Comment j'ai failli être soufflée par une explosion et je m'en suis sortie les chaussettes trempées.

Vendredi dernier retour du boulot, prélude du week end, je traîne dans ma cuisine en me demandant ce que je vais bien pouvoir préparer à manger, lorsque la sonnette se met à hurler non-stop, arrêtez moi ça!
Je déboule à la porte, couteau électrique à la main prête à trancher l'alien, et je tombe sur un pauvre homme l'air hagard qui parvient juste à articuler "c'est à vous la voiture ici devant"?
-"oui"
-"je vous conseille de la déplacer d'urgence parceque vous voyez là-bas?"
(5 mètres plus loin) la voiture a pris feu, est sur le point d'exploser, et la vôtre sera prise dans l'explosion".
A demi assommée, je regarde plus loin: des flammes de 2 à 3 mètres de haut sortent du capot d'une voiture qui s'embrase avec fracas.
Je prends mes clés (pour une fois pas perdues au fond de mon sac) je sors en chaussettes dans la rue, tout droit vers ma voiture pour la déplacer. L'homme croyant bien faire continue de hurler: "viiiiiite ça va exploser".
C'est évidemment à ce moment là, que le verrouillage central se bloque, portière coincée. Je tremble, je peste, je me bats avec les clefs, assommée par les sirènes, les cris et les klaxons en pagaille des gens paniqués.
Je parviens après une éternité quelques secondes à ouvrir, et la faire démarrer, j'entends le premier "bang", le deuxième, juste au moment où j'arrive à m'extraire de la zone dangereuse.
Je fonce, n'importe où, mais ailleurs.
De retour vers l'endroit de tous les dangers (juste devant chez moi) les pompiers hurlaient aux gens de s'écarter, pendant qu'ils essayaient d'éteindre l'incendie et les bouts de carcasse qui sautaient sous l'effet de la chaleur.
Je remercie la personne qui est venue me prévenir, qui me dit juste "oué les vieilles bagnoles pas entretenues, une Toyota en plus" je ne sais pas si c'était de l'humour (je n'ai pas compris).
Les pompiers sont restés près d'une heure. J'ai mis du temps à remarquer que j'avais les pieds trempés d'avoir couru dans la rue. J'ai mis du temps à me calmer, et me dire que tout ça aurait pu ressembler à un épouvantable pastiche de Die Hard, sans Brucie Mac Lane en singlet blanc, pour venir me sauver.
Alors, puisqu'on est "après", et qu'on peut toujours refaire l'histoire: qu'est ce qui m'a pris de sauter dans cette voiture pour la sortir de là vu l'imminence du danger?
Je n'en ai aucune idée, parceque quand il faut agir vite, on ne pense pas, on fonce, et on fait ce qu'on croit être l'essentiel du moment. Qu'à moins d'avoir l'habitude de ce genre de circonstances, on ne garde pas vraiment la tête froide.
Non, on agit instinctivement et on réfléchit après.

La suite?

Samedi après midi: re-belotte la sonnette: la propriétaire de la voiture vient me demander une brosse et des sacs poubelles pour évacuer les restes de sa voiture calcinée.
Questions sur le quoi du comment.
Rien: en roulant, la voiture fait un drôle de bruit, elle voit de la fumée blanche sortir du capot, des flammes, elle s'arrête n'importe où, la voiture s'embrase. C'est terminé.
Elle râle parceque : les pompiers ont mis 15 minutes avant d'arriver, sa voiture sortait d'un entretien à 600 euros; c'est la faute du garagiste mais va falloir le prouver; elle habite pas la porte à côté; elle n'a pas pensé qu'il lui faudrait dégager la chaussée, pas pris sa brosse de rue. Tant pis pour les déchets.

Epilogue

J'avais pas encore fait mes courses j'avais pas de sacs poubelles.
Les restes calcinés (sauf la carcasse) sont toujours là.

Juste quelques fleurs

jeudi 14 février 2008

Qu'est ce qui se passe aujourd'hui? non mais oui, tout le monde sait que c'est la Saint Valentin avec son lot de bons grands sentiments qui déferle partout.
Je parle juste de ce qui se passe dans mon petit chez moi, parce que c'est aussi Saint Valentin.
Ben quoi? fallait quand même pas s'attendre au scoop du siècle alors qu'on est le 14 février, hein?
Qu'est ce qu'on fait ce jour là chez moi?
Rien.
Rien de chez rien.
Non, on ne fête pas spécialement un jour comme ça. Ah si, un peu quand même, mais on ne sait pas trop comment. On se demande kesskon fait, et pourquoi pas samedi, on sera plus dispo qu'aujourd'hui, vu que souvent ça se résume à un petit repas aux chandelles, et pour ça, on peut aussi fêter ça le week end tant qu'à faire.
Juste un repas aux chandelles et quelques fleurs? et en plus le week end alors que c'est aujourd'hui?
Nul alors, pas une vraie Saint Valentin ça.
Ca le fait plus. La tendance c'est de s'offrir sauts en parachute, journée thalasso, nuit dans un hôtel de luxe, week end à Rome ou Venise et j'en passe.
Ben non, chez nous c'est juste ça, parce après 10 ans d'être tous les jours ensemble (près de 3650 nuits quand même) un simple repas aux chandelles et un peu de temps l'un pour l'autre, c'est formidable.
Un petit temps d'arrêt dans le quotidien effréné où on se pose rarement, entre les trucs qui sont huilés et qui roulent Raoul, c'est déjà tout un programme.
On est loin du tapage intempestif qui nous assomme depuis quelques semaines.
Beaucoup de bruit pour rien, qui s'arrête à l'heure d'être deux, tout simplement.

Du Tag au Tag

mercredi 13 février 2008

Non mais ça va pas? c'est quoi ce truc qui colle, indélébile qu'il faut en plus, passer à d'autres?
Moi qui était là tranquillos pépère me voilà taguée sauvagement, (MamzelleYoko je sais que c'est toi) et obligée de dévoiler 6 trucs sur moi, devant le monde, l'univers, la galaxie??

C'est quoi d'abord un tag? et bien je vais vous le dire tout de suite, (je n'en savais rien non plus) attention, ça sévit sur la blogo pour le moment, et le seul moyen de s'en débarrasser c'est d'aller en taguer d'autres (yihaaaa), qui à leur tour devront taguer pour se détaguer etc.

Quelques petites règles (on ne fait pas ce qu'on veut):

- Mettre le lien de la personne qui vous a tagué
- Mettre le règlement sur votre blog
- Mentionner 6 choses/habitudes/tics importants sur vous-même
- Taguer 6 personnes à la fin de votre billet en mettant leur lien
- Avertir immédiatement sur leur blog les personnes taguées

Bon, avant que je ne change d'avis:

* J'ai horreur de peler les mandarines
* J'adore le chocolat noir
* Je déteste le repassage
* Je me lave les mains 15 fois par jour
* Je n'ai plus peur des araignées
* J'épouse George Clooney sur le champ, sauf si Patrick Dempsey me le demande avant
(l'inverse est vrai aussi!)

Maintenant à moi! à moi! à moi!
Les "happy few" de la presque Saint Valentin (les filles vous n'êtes pas seules, réjouissez vous) sont:
(à vous de continuer la chaîne)

-Camille
-Sekhmet
-Méluzine
-Charlotte
-Delphine
-Anaïs Valente

A vous!!!

Sans Bureau Fixe II (suite de SBF I)

mardi 12 février 2008

Comment j'ai téléphoné à mon directeur qui était au fond de son lit une bouillotte froide sur la tête et un thermomètre proche de l'ébullition, pour lui parler d'une sombre affaire de mètres carrés dont il n'était pas au courant.
-moi: "Ca ne va pas, non???? c'est quoi cette histoire"???? comment ça j'ai pas droit à ce bureau? je n'y suis que depuis quelques semaines, on l'a fait repeindre, on a commandé du matériel de rangement, et maintenant je ne sais qui me dit que je dois partir de là? pour le donner à qui d'ailleurs??"
-lui: "hein? ah! je n'étais pas au courant" qui a dit ça? bon je reviens demain et je vois le responsable de ce déménagement à la première heure".

Soudain, le doute surgit dans mon esprit, et s'il avait été au courant? et qu'il n'avait pas osé me le dire? non non non, ce n'est pas possible, on entretient une relation de confiance, il n'aurait pas fait ça. Enfin, relation "de confiance", au boulot, les affaires sont les affaires et à l'heure de faire tourner l'entreprise, je ne suis pas naïve au point de croire qu'il va se faire harakiri pour défendre mes intérêts.
Sa secrétaire, voyant mon dépit me dit "mais non, il n'a pas pu faire ça, tu le connais".
Oui c'est vrai je le connais et avant de me sentir presque coupable d'avoir imaginé une telle chose je me dis quand même qu'au fond, non, je ne le connais pas, on ne connaît pas vraiment les collègues de bureau qui sont pas des amis par ailleurs, et encore, faut pas mélanger les deux, ça peut parfois très mal tourner.
Vu qu'elle est vraiment sympa, elle se met en quête de savoir, auprès d'une autre secrétaire, sur quoi a porté la réunion de la veille après midi, qui discutait déménagements divers.
Au bout d'une après midi de conversations et papotages divers, elle finit par conclure que non, notre directeur n'en savait vraiment rien, et que ça ne va pas se passer comme ça.

Le lendemain matin à la première heure je téléphone pour savoir ce qu'il en est, catastrophe, il ne sera pas là parcequ'il est malade! (même si on le savait depuis la veille on pensait qu'il irait mieux!)
C'était sans compter sur les autres responsables de mon service avec lesquels il avait déjà pris contact. Il a mandaté une autre personne pour dire "NON", les mètres carrés faudra les chercher ailleurs, pas question de toucher à ce bureau.

Du coup je me sens mieux, faudra juste désormais que je pense à bien refermer les fenêtres pour le week end, pour m'éviter de rentrer dans un congélo le lundi matin.
Je garde mon petit bureau pour l'instant, en attendant les futurs paysagers.
Les quoi?!

Sans Bureau Fixe - SBF I

lundi 11 février 2008

Comment vous casser le moral en une fraction de seconde et garder ce même moral dans les Pataugas pour une durée indétérminée? Je ne crois pas qu'il faille chercher une seule bonne raison, il y en a des tonnes, c'est sûr. Celle-ci, je vous l'accorde ne tient à pas grand'chose.

J'ai commencé l'année en déménageant ENFIN dans un petit bureau de rien du tout, qui n'a intéressé personne pendant plus de 3 ans, mais voyant la quantité montagnesque de dossiers à traiter et tous les projets en cours, mon directeur a décidé qu'il était temps de me donner un espace pour moi toute seule, et cesser de squatter le bureau d'autres personnes qui ne faisaient rien en rapport avec mes activités.
Il y a quelques jours, je reçois un mail d'une autre direction: "des travaux importants doivent être entrepris, vous devez déménager, veuillez nous recontacter pour savoir où et trouver une solution".

C'est top ça comme nouvelle, voilà de quoi rendre heureux tout un chacun qui vient de transporter des tonnes de classeurs qui traînent encore par terre et de commander armoires et matériel pour faire un peu de ménage dans ce capharnaüm. Sans compter la tranquillité de l'endroit: enfin pouvoir se concentrer et avancer sans perdre de temps. C'est quand même bien ça qu'ils veulent les employeurs non? le beurre et l'argent du beurre efficacité et rendement à ce que je sache. Surtout qu'à l'annonce "veuillez nous recontacter pour savoir où vous reloger" on peut vraiment tout imaginer.
Je téléphone à l'expéditeur de cette funeste nouvelle pour qu'il m'en dise un peu plus: j'apprends que mon bureau n'est pas vraiment concerné par les travaux mais est tout simplement destiné à quelqu'un d'autre. Que "vous n'avez pas droit à un bureau comme ça, faudra vous débrouiller".

Ah!
Ca en dit long sur la reconnaissance que l'on peut avoir pour le travail que l'on fait et sur votre statut dans une société. Il s'imagine quoi ce monsieur? que je n'ai qu'à m'installer dans n'importe quel couloir avec mes classeurs par terre et me contenter d'une tente et d'un siège de camping parceque d'autres ont des "droits" auxquels je ne peux pas prétendre?
J'espère que l'on m'accordera au moins un feutre et un carton, parcequ'à ce rythme là je m'en vais initier les nouveaux SBF (Sans Bureau Fixe) en l'affichant devant mon abri de fortune à coup de grandes lettres imprimées noir sur blanc (tant qu'à faire j'imagine que je n'aurai même pas droit à une photocopieuse ni une imprimante).
Je suis dégoûtée, déçue et complètement démoralisée.
Je ne sais pas quelle sera l'issue de tout ça, mais je ne sais pas si j'ai même envie de la connaître.

Question d'ordures

samedi 9 février 2008

Je me demande qui se réjouit d'être samedi pour aller faire les courses, répondez franchement... on sera tous d'accord pour dire que s'il y a bien un jour d'horreur pour les emplettes c'est celui-là, c'est bondé, fait chaud, on se fait bousculer, taper, rentrer dedans avec des charrettes débordantes et comble du comble, c'est au moment de la libération quand elles sont finies, que l'on s'aperçoit qu'il y a une file de 30 minutes aux caisses en attendant que la caissière encode les montagnes d'achats étalés sur son tapis.
Evidemment l'attente c'est pas dans un transat, c'est debout coincée entre deux impatients râlants et pestiférants qui regardent vers l'avant toutes les deux secondes, pour constater solennellement avec une lucidité que le monde entier se devrait de leur envier: "ça n'avance pas".
Ben non ça n'avance pas, évidemment que ça n'avance pas parcequ'en plus la personne qui est aux caisses venue faire ses courses pour 3 mois (et encore on serait étonné de voir combien de temps durent ces achats débordants) cherche calmement ses bons de réduction jusque là, au fond de sa poche gauche mais pourquoi ils n'y sont plus, (ça doit être l'autre gauche), puis ne retrouve plus sa carte, (il a changé de pantalon ce matin), et finit par se rendre compte qu'il s'est trompé de yaourt aux fraises, "je peux vite aller en chercher un autre, attendez je reviens".
Pendant ce temps la file s'allonge, et vous avez encore 15 minutes dans la vue (enfin, 15 minutes, je suis d'humeur conciliante)

Bref, dans cette ambiance survoltée et trépidante, je m'aperçois soudain que ma voisine d'infortune juste derrière moi, une dame jusque là inconnue et enceinte jusqu'au cou, attend son tour comme tout le monde, avec un seul et unique achat rangé dans une immense boîte bleue et blanche qui contient une... poubelle!
Une énooooorme poubelle de 50 litres (faut avoir la place pour caser la bête chez soi) mais attention, pas n'importe laquelle!
Elle est très fière de sa nouvelle acquisition, puisqu'il s'agit d'une poubelle Brabantia!
Ah ma petite dame! ça c'est de la poubelle! elles sont pratiques, jolies, increvables mais... chèèèèères si vous saviez! Plus le système d'ouverture est perfectionné plus c'est cher évidemment! les poubelles avec couvercles à pédale ça ne le fait plus, voyez vous, ici c'est presque un machin électronique qui fait que vous approchez à peine votre main dessus et le couvercle se soulève tout seul. "aaah boooooon"????? (ça commence à intéresser l'autre co-filière de devant qui vient de laisser passer sa demi-seconde de pestage intempestif contre cette file qui n'avance toujours pas).
Seul hic, et seule vraie question: elle ne voit pas quels sacs poubelles on met là dedans... les sacs de 50 litres normaux sont trop larges et pas assez profonds. Mince alors que faire, où en trouver?

On est loin d'imaginer quel vent de panique se met à souffler sur cette file jusque là énervée par l'attente mais loin de penser deux secondes auparavant, qu'une telle inquiétude du sac poubelle, allait semer le trouble dans les esprits surchauffés.
Elle commence à se demander si elle a bien fait d'acheter cette poubelle là, et vu la file qui la suit, elle ne se voit pas une seconde quitter sa place. Au bord du déséspoir, elle me regarde soudain implorante "est ce que vous pouvez garder ma place je vais voir si je trouve des sacs adaptés? c'est par où?" moi "euh oui bien sûr allez y mais je ne crois pas en avoir déjà vu ici" (en espérant secrètement qu'elle ne quitte pas la file)

Mais elle s'en va! Et je me retrouve soudain promue responsable-gardienne d'une seule et énorme poubelle orpheline, dans une file qui attend ce moment là pour se mettre à avancer...
Et si la dame ne revient pas à temps? qu'est ce que je fais moi? je bloque tout? je ne vais quand même pas la laisser tomber, et je me doute qu'elle ne va pas, dans son état, chercher et revenir au pas de course.
Non mais quelle horrible situation! je vous raconte pas les ricanements des gens autour prêts à bondir comme des requins pour avoir la place! Je sens l'angoisse qui monte minute après minute en attendant son retour... puis mon tour arrive, je fais semblant de rien mais ne lâche pas le précieux paquet et prête à me faire lyncher, au terme d'un suspens insoutenable, la future maman revient, dépitée: "je n'en ai pas trouvé".

Maaaais quel soulagement! elle a pu garder sa place et prendra son temps plus tard, pour aller voir ailleurs.
Enfin, voilà comment on peut passer son temps aux caisses un jour de cauchemar (le samedi) et puis si j'ai besoin d'une nouvelle poubelle je sais maintenant où regarder.

A l'aide!

vendredi 8 février 2008

Je crois que c'est pareil partout.
Je ne voudrais pas généraliser mais je ne crois pas être si loin du compte.
Enfin, ne soyons pas mauvaise langue, et disons que pour les sociétés qui en bénéficient, on devrait s'estimer heureux d'avoir un helpdesk pour nous aider à trouver des solutions là où l'on bloque de façon récurrente et obstinée.
Mais, allez comprendre pourquoi à l'autre bout du fil on tombe souvent sur des informaticiens énervés et exaspérés par votre incompétence présumée.
Conclusion: avant de faire le numéro qui va vous sauver la matinée ou l'après midi, on hésite, on prend sa respiration en espérant que votre interlocuteur est bien luné ce jour là. Personne n'a envie de se faire traiter de débilito de façon détournée ou se faire sermonner en vous faisant comprendre que ce n'est en aucun cas l'ordinateur mais toujours l'utilisateur qui invariablement équipé de deux mains gauches ne sait pas se servir de la machine en utilisant systématiquement le clavier à contresens. C'est automatique de vous mettre sur liste rouge si vous avez le malheur de décrocher pour appeler à l'aide, c'est automatique aussi de vous classer aussi parmi les ignares-anti-technologie, et de vous parler avec condescendance et énervement.

La réciproque est vraie: les utilisateurs de bonne volonté que nous sommes (enfin, là je frôle la mauvaise foi parceque c'est loin d'être vrai) on se demande sur quel angle obtus on va tomber si on en vient à devoir composer le numéro fatidique.

Alors je doute que ça réconcilie les uns et les autres mais
le petit clip qui suit est tout à fait pertinent Je vous laisse en profiter, et si vous avez encore des questions n'hésitez pas! Vous savez à qui vous adresser!


Helpdesk

Le goût de la framboise

jeudi 7 février 2008

Ce matin, une agréable surprise se cachait dans la boîte aux lettres: une enveloppe blanche contenant j'en étais sûre, un petit pot: ça y est! le baume de Delphine était arrivé! Quelle émotion! J'en avais presque les larmes aux yeux! Voilà matérialisée devant moi par cette simple enveloppe blanche, la présence d'une amie virtuelle qui soudain n'était plus virtuelle du tout. J'ai failli lui dire "bonjour, je suis heureuse de te rencontrer" mais un rapide regard autour de moi m'a fait reprendre conscience que j'étais debout dans la rue juste... face à une boîte aux lettres et... une enveloppe.

Toute heureuse de mon précieux colis, je me suis précipitée pour l'ouvrir et y découvrir un petit pot de baume pour les lèvres accompagnée d'une ravissante petite carte écrite de sa main. Je l'ai regardé longuement pour bien me convaincre que je ne rêvais pas et que tout ça était bien réel.
Une fois ouvert, je découvre un baume couleur ocre sentant bon la framboise, pour laquelle j'avais opté quelques jours auparavant.

Première heureuse sensation: enfin une senteur agréable loin de tout ce que l'on connaît. Toutefois en y regardant bien, les pigments semblent avoir coulé tout au fond, la coloration rose est concentrée en dessous. Sans attendre je l'ai tout de suite essayé pour arriver à la deuxième heureuse sensation: la consistance et la texture sont très agréables et tiennent bien, ce n'est pas plus gras qu'un baume classique (Labello par exemple pour ne pas le citer) et ça tient parfaitement la distance.

J'attends d'être à la deuxième moitié pour voir si la senteur et la consistance tiennent leurs promesses. Mais jusque là, je trouve que c'est une belle réussite.
Merci Delphine! je veux bien faire partie de tes "testeuses officielles" c'est un vrai plaisir!
Je suis d'ailleurs en train de me demander si je ne vais pas suivre aussi ton heureuse inspiration.

Elles sont partout

mercredi 6 février 2008

S'il y a une chose à laquelle on ne peut échapper au bureau (enfin, il y en a plein mais on va se limiter à une pour cette fois) ce sont les collègues. Ben non, à moins d'avoir un poste de direction dans les hautes sphères lotti dans un beau bureau à soi tout seul (pas obligé d'adresser la parole aux quidams) on est obligé de se farcir la plupart des collègues qui partagent le même étage, les mêmes couloirs, la même machine à café, la même cantine, les mêmes toilettes, les mêmes microbes.

En soi, c'est plutôt positif, puisque ce sont les seuls moments de sociabilité lors des journées difficiles. On peut s'y détendre et décompresser autour d'un petit moment qui peut être bien sympa. SAUF! de tomber sur les insupportables qui ont toujours leur vie à raconter au détriment de la votre, et qui ne vous parlent que pour pouvoir faire déballage de leurs déboires personnels ou raconter par le menu les exploits de leurs enfants qui sont les plus beaux et les plus formidables du monde et de la galaxie, d'ailleurs ce sont les seuls dont ça vaut la peine de parler, parceque les votres sont forcément des nains simples d'esprit qui n'arrivent pas à la cheville des leurs ni en intelligence ni en beauté, d'ailleurs c'est même pas la peine de les mentionner (et encore moins de se soucier si vous avez ou non des enfants).

Tout ça pour dire que ce matin m'attendait une petite catastrophe, la secrétaire m'interpelle avec une angoisse non dissimulée: "dis, est ce que, à quel moment a t on parlé d'aller manger ensemble à midi avec Madame J?" moi embarrassée: "euh non je sais pas, je vois pas, je ne crois même pas qu'on en ait parlé devant elle" elle encore plus étonnée: "ahbon? comment ça se fait qu'elle vient avec nous"??

Horreur et consternation!!
Vous ne vous rendez pas compte de l'angoisse qui s'est répandue sournoise à quelques copines qui étions jusque là insouciantes et réjouies de partager un bon repas ensemble à midi. C'est une vraie catastrophe! En plus elle vient avec sa fille de 4 ans, une véritable peste qu'on se sent toutes obligées de supporter pour faire bonne figure, mais bon, la petite n'en peut rien d'avoir une mère dragon, qui décourage même de lui dire un petit "bonjour" et de s'aventurer à une papouille, parceque c'est la mère qui bondit et qui répond à sa place, et le presse bouton est enclenché pour raconter les exploits inénarrables de cette 8e merveille du monde (pendant ce temps vous êtes priées de vous taire pour écouter cette Bible vivante se dérouler devant vous).

Autant vous dire que la journée est gâchée, que la plupart de celles qui étions là avons soudain trouvé une autre activité incontournable à midi et qu'il n'y aura pas de repas entre copines aujourd'hui.
Comment ça se fait qu'il y a des gens comme ça? Et surtout! mystère non encore élucidé jusqu'ici (enfin, il n'est encore que 10h du matin) comment a t elle appris notre petite escapade et réussi à s'inviter à notre insu à NOTRE repas?
Il y aurait il une taupe parmi nous?

Pots à moitié pleins

mardi 5 février 2008

Vous savez ce qui ne va pas avec certains produits de beauté? en plus des promesses mollement tenues sur des résultats miracles du genre comble les rides, éclaircit le teint, affine la silhouette etc et bien ce qui ne va pas, c'est l'odeur! Non mais, vraiment, vous allez trouver que j'exagère mais je vous assure que c'est un supplice.

Tout ça parceque j'ai reçu un échantillon de crème ultra hydratante de Garnier et un autre de sérum antirides du même Garnier. Après application et constat de même texture, même couleur, même puanteur senteur, et aucun résultat, je ne vois absolument rien, autant chercher les différences entre Dupont et Dupont, c'est pas la peine il n'y en a pas: zéro teint de pêche, zéro ride en moins et le comble de la torture: devoir traîner cet horrible relent mièvre-doux sur moi pendant 12 heures (non non je suis pas obssessionnelle, je l'ai dans le nez toute la journée moi) et ben non, ça ne va pas.

Je crois que je viens de prendre conscience du pourquoi j'arrive rarement au fond des pots, (un vrai gaspillage), mais c'est plus fort que moi, je n'y arrive pas, je suis déjà dégoûtée après la première application, et si j'arrive à la moitié du produit c'est en bouchant mes narines et en faisant des efforts suprêmes de conscientisation du style "je suis quelqu'un d'équilibrée et je ne jette pas l'argent pas les fenêtres" un véritable auto-lavage de cerveau à visée salvatrice du portefeuille.

Alors que faire? prendre de l'inodore? et ben non je trouve que ça pue le médicament, c'est du pareil au même. Je crois qu'il faut faire au feeling, ouvrir les pots et se laisser séduire. Enfin, vous vous voyez faire ça pour les produits de marque Dior, Guerlain, Chanel et tout ça? Non, à part débourser tout de suite un pont en espérant que ça sente meilleur aucune chance qu'on vous laisse "sentir pour voir" avant d'acheter.

Bon sur ce, je m'en vais jeter ces échantillons puants et inutiles à la poubelle, et je m'en retourne bosser pour avoir de temps en temps l'occasion de m'acheter un vrai produit chic et cher dont je pourrai pleinement profiter sans craindre la migraine olfactive.

Comment faire pour se bouger?

lundi 4 février 2008

Il faut que je me prenne en main. L'hiver on mange plus pour assurer (faut bien se protéger du froid) et du coup ça va dans les amortos disgracieux qui menacent et se rappelent au bon souvenir des pantalons et autres dès qu'il fait beau. Ca fait des semaines que je me dis, que je dois me bouger, mais je ne sais pas par quelle force d'inertie-la-pantoufle je n'y parviens pas. J'ai même été voir près de chez moi (imaginez la chance, c'est tout près de chez moi) une nouvelle salle de sport avec matos dernier cri, une armada de coach aux tablettes de chocolat, tous kinés spécialistes du muscle affaissé, prêts à bondir fiches de muscu et conseils judicieux dès que vous poussez la porte.

Non, j'ai même reçu un bon gratuit pour un cours de vélo intensif "rpm" marque déposée, pour s'affiner, faire de la cardio et perdre ses kilos disgrâcieux. Ben même ça j'ai pas encore trouvé le moyen d'y aller.
Malgré les plusieurs formules d'abonnement de trois mois, à un an plus deux mois gratuits, ça va finir par passer (les délais des promos) rien, rien de chez rien. C'est pas l'envie qui me manque car j'aime bien suer à grosses gouttes de temps à autre pour me sentir bien, alors je n'y comprends rien.
Je dois vraiment me forcer à bouger ne fut ce qu'une petite heure de fitness et qui sait, une fois la machine lancée ça ira tout seul après?

A la réflexion je crois que mon problème vient que j'aime pas l'odeur des salles de fitness, vous trouvez pas que ça pue? non non je suis pas (trop) maniaque, mais cette odeeeeur, beurk de chez beurk ça me dégoûte. Et de voir tous ces gens soufflants et transpirants ça me dégoûte aussi. Comment ça je suis qu'une difficile? Non mais, avouez que c'est moche tous ces mecs bedonnants qui se donnent des airs sportifs en allant à la salle de muscu une fois par semaine? Enfin, ya toujours les non bedonnants taillés à la hache à force de faire de la muscu dès qu'ils en ont l'occasion, mais non, je sais pas, je trouve ça archi moche. Je déteste voir ça. C'est la laideur assurée.

Enfin, je veux pas vous dégoûter hein? Si vous étiez sur le starting bloc pour aller faire votre heure de fitness, ne pensez pas à moi, ni à ces lignes sinon vous resterez chez vous, et je ne veux pas être accusée d'inertie-la-pantoufle.
Surtout que j'ai promis d'y aller et j'irai, si si, je trouverai un moyen de surmonter tout ça (zavez pas un truc pour insensibiliser l'odorat pendant une petite heure?) pour faire des exos.
Bon je suis rentrée plus tôt pour pouvoir y aller, je m'arrache et vous tiens au courant.

Nappy Beurzdé

dimanche 3 février 2008


Vous savez ce qui se passe aujourd'hui? Non? ça fait un mois que ce blog est né.
Et quelle est la différence entre le premier jour et là à l'instant? ben aucune, sauf que 30 jours se sont écoulés. Enfin si, quelques trucs quand même:
1.la pensée orientée: on se met à penser différemment après (avant c'est pas qu'on ne pensait pas mais on pensait autrement)
C'est étrange comme TOUT devient objet de gribouillis potentiel et de griffonages divers on se demande perpétuellement, comment on va faire rentrer tout ça dans la case "blog", c'est assez amusant.
2.La fréquentation: je m'aperçois que je suis vraiment pépère par rapport à tout ça, (est ce normal?) je ne m'inquiète pas du tout si je vais avoir des comms bizarres ou pleins d'hostilité puisque des coms yen a pas vraiment (haha). (En passant, merci aux fidèles qui laissent un petit mot de temps à autre). Faut du temps bien sûr, et là je dois dire que ça ne me stresse pas, ben non.
3. La visibilité: j'ai décidé il y a quelques jours d'afficher le logo "blogueur NON influent" (voyez sur le côté) qui est presque devenu signe de ralliement pour ceux qui sont dans le même cas. C'est presque une philosophie de vie ça, non? Pas de tabous, pas de complexes on est comme on est après tout. Pas de prise de tête non plus c'est du 2e degré tout court, qui s'arrête là sans états d'âmes sur moi, ou mes intentions. Point. C'est même assez drôle quand on relativise.
4.Question existentielle: blog ou forum? ah là c'est plus épineux, on ne peut pas tout gérer, les intérêts changent et je me demande si forum ça commence pas à faire "has been". En tout cas, on ne s'y retrouve plus comme autrefois (ben non le blog ça occupe) et c'est vrai qu'on écrit moins sur un forum ce qui peut être écrit sur son blog, on évite de faire doublon. A méditer.

Premier bilan, c'est chouette, il faudrait cependant que j'y passe plus de temps, pour faire de l'habillage, du graphisme etc parceque je trouve que ça manque de couleurs d'images etc.
Mais bon chaque chose en son temps, ça doit rester un plaisir. L'aventure continue.
Sans doute qu'avec un portable d'emprunt je vais pouvoir accèder à d'autres programmes (comme Photophiltre par ex.) qui vont me permettre de rendre les choses plus joies et sympas (ahyé!)
En attendant c'est du bonheur, c'est gai. C'est le principal.

Happy Birthday! Que la fête commence!