Cherchez la femme

vendredi 28 mars 2008

Nos amies blogueuses néerlandophones de Belgique ont pris l'initiative de décliner cette semaine du 24 au 30 janvier sur le thème de la féminité.
C'est une heureuse idée à laquelle je prends part avec plaisir. On ne parle jamais assez de ces merveilleuses créatures que nous sommes.
Comme la semaine est déjà bien entamée, et que je ne pourrais pas poster sur tous les sujets, j'apporte ma contribution à cette action avec ce billet unique, pour la semaine entière, c'est déjà ça.

Les thèmes quotidiens sont: Lundi: Le corps féminin, produits de beauté, complexes... Mardi: Shopping, Mercredi: Ces hommes de rêve ou énervants, Jeudi: Le ménage (oh oui), Vendredi: Les enfants, le temps biologique etc, Samedi: Ce que les hommes ne comprennent pas (expliquent ou rendent encore plus compliqué), Dimanche: Thème libre (vêtements, chaussures,...)

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Commençons par le commencement, ouvrons le dictionnaire à "féminité" : "ensemble de caractères propres à la femme" ça ne dit pas grand'chose en imaginant n'avoir jamais rencontré une femme ni vu à quoi elle ressemble, on ne voit pas ce que pourraient être des caractères propres à la femme.

Pour en savoir un peu plus, allons voir à Femme: nom féminin (féminin? on est toujours dans le brouillard par rapport au concept mais passons) : être humain du sexe qui conçoit et met au monde des enfants, femelle de l'espèce humaine.
Première constatation: la femme est définie par rapport à sa capacité de mettre au monde des enfants. Femme = organe reproducteur. A t elle des qualités? On ne dit rien à ce sujet, mystère.
Par curiosité allons voir la définition de l '"Homme": être appartenant à l'espèce animale la plus évoluée de la Terre". Ou encore: "... considéré comme possédant les qualités de courage, de hardiesse et de droiture propres à son sexe".

Ma foi, le doute m'envahit! parlons nous de la même créature?
On est en droit de se poser des questions. On ne dit rien d'emblée pour l'homme, de sa participation à la reproduction de l'espèce, et on ne donne aucun indice pour savoir si les femmes appartiennent à cette "espèce animale la plus évoluée de la Terre".
Une piste, une piste! "la femme est aussi un être humain" (Malraux). Sans blague??

Allons voir du côté de ces créatures considérées comme inférieures que sont les animaux, c'est pareil? Ah non pas pareil. Là, il existe bel et bien une complémentarité sans équivoque entre les deux pôles.
Si l'on regarde à "Femelle: Animal du sexe qui reproduit l'espèce en produisant des ovules fécondés par le mâle". Exemple: "Une paire d'animaux."
Ici, on comprend tout de suite que ce sont deux aspects de la même chose et qu'ils sont complémentaires. Nous voici déjà un peu avancés en sachant que l'on doit considérer la femme comme femelle pour la savoir équivalente à l'homme comme mâle. Mais on ne parle pas de "féminité" pour les femelles puisque la féminité est un attribut de la femme.

On est en plein désarroi, car là où on pouvait s'attendre à un sujet amène, et plaisant, on se demande de quoi on va parler sans aucune définition satisfaisante qui nous éclaire sur le thème principal.
C'est embêtant.

Surtout que le thème de ce vendredi ce sont les enfants. Si l'on en reste aux pages de notre dictionnaire on ne voit pas comment la femme qui est bien l'organe qui reproduit, peut accomplir cette fonction sans aucun complément. Il n'est marqué nulle part qu'elle est androgyne auto fécondante.
Et pour samedi ça pose aussi un gros problème: comment va t on faire avec les qualités décrites des hommes pour leur trouver des défauts en parlant de ce qu'ils ne comprennent pas ou de ce qu'ils rendent encore plus compliqué?
Ils n'ont pas l'air de s'égarer comme ça, eux. Pas du tout, même.
Ils sont "forts, sains, vaillants, et honnêtes" et même qu'il est marqué que l'Homme est l'Avenir de l'Homme" (Ponge). Moi qui ai toujours entendu: "la Femme est l'Avenir de l'Homme", je m'aperçois que j'ai tout faux. Rien ne va plus.
Je vais devoir attendre dimanche pour parler librement. Et encore, parceque comme les femmes ne sont pas au départ pourvues d'une quelconque qualité ou d'intelligence on se demande ce qu'on va bien pouvoir raconter sur le thème des vêtements et des chaussures.

On est mal et j'ai un gros doute. De quand date ce dictionnaire? Autre surprise. Ca ne date pas du début du siècle ni des années 40, non, c'est de 1991, ce n'est pas si vieux. Je vais de ce pas chercher la dernière version du Petit Robert, nul doute que ces définitions ont été revues et améliorées.
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Les autres francophones qui participent à cette semaine sont Amandine, Anaïs, Angie, la Sudinette.

Les ailes de la victoire

dimanche 23 mars 2008

Au travers de la fenêtre embuée, je regarde le paysage gris et la pluie abondante. Indiana, notre chat, aventurier dans l'âme, cherche à rentrer, signe météorologique incontestable qu'on doit être en-dessous de la barre du zéro. Pourtant, ce temps maussade n'a aucune prise sur moi, car aujourd'hui je fête le dixième anniversaire du plus beau jour de ma vie, notre vie.

A l'époque, je n'avais que dix-sept ans. Les copines me surnommaient "Panzer", autant en raison de mon tempérament que du périmètre de mes cuisses. Au cours d'EPS, j'écrasais en effet toutes les filles. Par contre, question garçons, j'avais certainement deux guerres de retard.
L'histoire a commencé lors du tournoi sportif annuel inter-collèges. Je m'étais préparée depuis un an pour cette rencontre, avec une volonté infaillible en sacrifiant tout le reste. Mes efforts devaient enfin être récompensés, car j'avais réussi à me hisser en finale du tournoi d'escrime, mon sport favori.
J'étais assurément très douée, capable, fleuret à la main, de couper les ailes d'une drosophile en plein vol. Mais ce jour-là, le défi qui m'attendait était cent fois, mille fois plus insurmontable: Je devais affronter Gabriel. LE beau Gabriel. Imaginez-vous une championne d'escrime trembler sur ses bases et rester pétrifiée face à l'adversaire? Pas pratique comme tactique. Je m'étais efforcée d'imaginer devoir affronter le petit Luc, un gentil garçon, mais laid comme un poux.
Malgré ces artifices destinés à me réconforter, je ne parvenais pas à trouver le sommeil, si nécessaire avant un tel combat. Enfin, l'aube était apparue et, avec elle, les oiseaux qui zinzinulaient à tout rompre. J'étais toujours paralysée, si bien que j'avais préparé mon Tann's au moins dix fois pour me changer les idées. Il était devenu grand temps de partir pour attraper le dernier autobus. J'avais traîné, en promettant aux copines de les rejoindre au plus vite et là, catastrophe! J’avais loupé le seul moyen de transport qui pouvait me conduire à temps à la compétition. Je m'étais sentie vraiment nulle de savoir que l'équipe ne serait pas au complet, et que je ne réussirais pas le défi personnel que je m'étais lancée depuis des mois. Je savais au fond de moi que je pouvais battre à la régulière ce demi-dieu, si seulement je n'en étais pas secrètement amoureuse. Il n'était pas pour moi, j'étais trop timide, pas assez jolie, et pas digne de ce beau prince dont l'effet sur la gent féminine pouvait, à lui seul, expliquer le réchauffement climatique planétaire.

Soudain, j’ai hurlé! Une main s'était posée sur mon épaule, "tu veux m'accompagner?". Etais-je en train de rêver? Il était lui aussi en retard, et me voyant sur le trottoir en plein désarroi il s'était arrêté. Glacée, j'ai entendu un filet de voix à l'agonie sortir de ma gorge: "où ça?". C'était lamentable car il n'y avait qu'une seule destination possible ce jour là. Avec un grand éclat de rire, il m’a dit "monte dans la voiture, on est en retard". Puis, me fixant de son regard émeraude, il annonça fièrement: "Méfie toi, je ne te ferai aucun cadeau". Ce qu'il ne savait pas, c'est que je ne lui ferais aucun cadeau non plus, je ne comptais pas lui laisser le moindre point. Et puisque l'inespéré s'était produit, c'était sans aucun doute mon jour de chance. J’étais même prête à affronter la horde de harpies qui foncerait sur nous à notre arrivée. Je m'en fichais, rien ne pouvait plus m'arrêter, j'avais soudain décidé de gagner toutes les guerres.

Tout-à-coup, il se glisse derrière moi, et touche mes cheveux de ses mains si tendres. "Ouh! Tu m'as surprise!", dis-je. "Viens me rejoindre dans le salon", dit-il avec son sourire ravageur, un verre de champagne à la main. "Gabriel, que préfères-tu fêter? Les dix ans de notre rencontre ou ta cuisante défaite?".



En partenariat avec Tann's

Lhassaveur impériale

lundi 17 mars 2008


Le Tibet m'a toujours fait rêver.
Je me souviens, ado, d'avoir dévoré tout ce qui se rapportait à ces grandes montagnes inaccessibles, d'avoir cherché à résoudre le mystère de la réincarnation du Dalaï Lama, et pratiqué en secret les préceptes du célèbre Lobsang Rampa énumérés dans son best seller Le troisième oeil qui est encore tout jauni dans ma bibliothèque. J'ai lu aussi plein de livres sur et du Dalaï Lama, je me suis même assise avec des moines tibétains pour psalmodier des mantra pendant des soirées entières. Je crois aussi que si je devais finir ma vie quelque part, ça pourrait bien être dans un endroit silencieux au sommet de l'Himalaya au lever du soleil.
Le Tibet sonne comme un endroit de paix.

De manière plus réaliste, je ne sais pas si avec notre confort d'occidentaux qui avons l'eau courante à portée de main, et qu'à pousser sur un bouton pour dire "jour", on pourrait vraiment tenir dans des conditions monacales au sommet d'une montagne à la lueur des bougies sans rien d'autre qu'un vêtement et des livres sacrés pour seule nourriture. Non, et ce n'est sans doute pas comme ça. La vie à Lhassa doit être bien différente de ce qu'on imagine, avec une pauvreté scandaleuse et bien des progrès à faire en matière de bien être social.

Je ne vais pas refaire l'historique de l'annexion du Tibet par la Chine, ni remémorer la violence de la répression dans laquelle ça s'est passé. La conscience universelle s'en souvient, et n'est pas prête d'oublier ni pardonner.
Ce qui choque là dedans, c'est non seulement l'annexion d'un territoire, forte d'une légitimation d'historiens au service du pouvoir ("le Tibet a toujours fait partie de la Chine" nous dit-on inlassablement à Pékin), mais surtout et surtout, l'écrasement des valeurs spirituelles et religieuses inhérentes à ce peuple.
Au nom de quoi? du matérialisme athé propre à l'idéologie communiste chinoise? Ca sonne comme terriblement anachronique ces mots là, vous ne trouvez pas? Depuis la chute du mur de Berlin, et quelques vestiges de ce pouvoir d'un autre âge qui survit à part en Chine, notamment à Cuba, ce n'est plus vraiment ça le monde d'aujourd'hui en matière de pensée. L'heure est, me semble t il, à la liberté d'expression. Encore qu'il y aurait énormément à dire sur le sujet...

Mais lorsque l'on entend à la radio que les émeutes de Lhassa sont, selon les autorités chinoises, "fomentées par le Dalaï Lama preuves à l'appui" , je ne sais pas vous, mais moi, ça me fait bondir, et je dis non.
Je ne sais pas à qui on veut faire avaler cette couleuvre, sans doute à des esprits crédules qui n'ont pas le droit de penser autrement que ce qu'on leur a dit de penser, mais franchement, c'est lamentable.

On ne voit vraiment pas bien ce que le Dalaï Lama aurait a gagner en faisant cela. Au contraire.
La Chine est une puissance économique sans pareil, plus qu'influente sur le plan international (membre permanent du conseil de sécurité) et fait l'objet de toutes les attentions du moment puisqu'elle accueille les Jeux Olympiques à Pékin cette année. On voit mal par ailleurs, le Comité Olympique International, prendre position "politique" et appeler au boycott de ces Jeux au nom des émeutes. Je me demande quel Etat est prêt à renoncer à cette vitrine de prestige et prendre position en cette matière plus que délicate et explosive.
Non, bien sûr que non.
Simplement, on ne comprend pas bien cet acharnement de la Chine a vouloir mener des combats d'un autre âge en maintenant le Tibet sous sa domination, en écrasant les valeurs intérieures ancestrales de ce bout de montagne et de terre.
A l'heure où le monde regarde, ne serait il pas temps pour Pékin de faire preuve de tolérance et d'ouverture? Sans doute un voeu pieux. Mais en gardant le Tibet comme objet de chantage (on ne compte plus les menaces d'ordre économique et diplomatique aux pays qui reçoivent officiellement le Dalaï Lama) et en reniant au peuple tibétain ses velléités d'indépendance, le pouvoir de Pékin n'en sort pas grandi.
Regner par la force et la contrainte, ça finira inévitablement en bain de sang, c'est inacceptable. Au 21e siècle, bafouer la liberté d'expression est une faute majeure d'atteinte à l'humanité et ses principes d'universalité, de non-violence et de démocratie. A moins que notre époque n'ait de 21e siècle que le nom? Pour le reste c'est encore le Moyen Age la Préhistoire pour certains aspects?

Gommes trouées

vendredi 14 mars 2008

Il y a un petit malin dans le quartier qui vandalise les voitures, il s'amuse à crever les pneus. Un des voisins va carrément installer une caméra pour balayer le trottoir devant chez lui parceque on ne voit pas quand passe le pneukiller avec son cran d'arrêt pour vous triturer les pneus de façon irrécupérable (il y en a eu 2 chez nous...)
On a beau porter plainte, essayer de surveiller, rien n'y fait; il s'arrange toujours pour passer la nuit à 4h du mat, je suppose, car pas moyen de l'attraper. Et quand bien même on le verrait à l'oeuvre, on se voit mal aller le trouver pour dialoguer, on ne va pas risquer sa peau avec un abruti de la sorte. Pas envie de sortir de là le ventre troué. Et si c'est une bande n'en parlons pas.
Quand on voit ça, c'est purement gratuit, bête et méchant.
J'espère qu'il n'y a personne qui détient des armes chez lui parceque c'est le genre de situation où il ne faudrait pas beaucoup pour que quelqu'un vienne règler lui même ses comptes avec le maniaque.
J'espère quand même que ça va bientôt s'arranger, c'est plus qu'embêtant.

Trou noir au fond de l'espace

samedi 8 mars 2008


Je n'ai envie de rien ces derniers jours, je suis vidée de toute énergie vitale qui pouvait me rester en commençant l'année. Je me traîne comme une ombre fatiguée, en ruines.
Je me trouve moche, tout le monde me dit "oh qu'estcequi se passe tu ne vas pas bien?" (notez que c'est peut être pas le truc à dire tout de go, mais ça doit être tellement visible que ça sort comme un cri du coeur irrépressible). Ca ne fait pas avancer les choses et ça m'embrouille encore plus. Je m'entends donner des explications foireuses parceque je ne parviens pas à tout mettre l'un derrière l'autre pour expliquer clairement d'où vient le désastre.
C'est sûrement que je dois avoir besoin de repos et de vacances, mais là ce n'est pas possible, pas avant quelques semaines. C'est même pas que j'ai trop de travail, parceque je m'organise avec ce qu'il y a à faire, et ça s'est calmé.
Je crois qu'il y a une sorte de karma (sisi ça doit être karmique) qui joue les incrust et les prolongations depuis le début de l'année et qui est presque parvenu à ses fins, parceque je suis quasiment terrassée, proche de l'antimatière.
On dit souvent que quand un truc négatif vous tombe sur la tête, tout arrive en même temps.
Je confirme.
Je vais pas me lancer dans l'énumération de mes malheurs (m'appelle pas Sophie, dommage ça aurait pu servir à me rendre célèbre, mais même pas) mais juste dire que je voudrais souffler un peu, intérieurement surtout, parceque là ça déborde, (ça dégouline même) je ne parviens plus à remonter le courant et je me traîne lamentablement.
Bon, je voudrais pas vous casser le moral si vous passez par ici.
Il commence à faire beau (c'est le printemps ça?)
Je vais aller faire un tour pour me changer les idées.

Il nous quitte pour un autre mais peut être lui même

mercredi 5 mars 2008

Oui bon, le titre est un peu tordu mais c'est pas toujours facile de trouver un beau titre accrocheur et parlant, et là, voilà c'est sorti comme ça pour dire qu'au bureau, à l'étage, les étages sont en ébullition (ok la transition est bancale mais ce soir suis fatiguée et rien ne sort facilement),
bon, allons au but: il va y avoir un changement de directeur dans pas longtemps, bientôt même because restructuration de l'organigramme de l'entreprise.
Une nouvelle super fonction, avec plein de nouvelles attributions a été créée, une méga über funktion à plus que grôôsses responsabilités de celles où il faut préalablement consulter femme/mari (soyons égalitaires) et enfants et faire une check up complet avec ECG (ElectroCardioGrame) et tout, avant d'envisager de poser sa candidature parcequ'après, on doit être prêt à être réveillé en pleine nuit par le big boss,et assurer sans broncher.
Faudrait pas s'imaginer que je suis en train de postuler secrètement à ce poste, non non, mais il se fait que mon directeur n'est plus directeur comme avant, c'est sa fonction qui disparaît et qui se transforme.
J'espère que tout ceci n'est pas trop obscur, d'ailleurs je me demande si ce sujet intéresse vraiment quelqu'un?
Et même que pourquoi j'en parle?
Parceque, figurez vous, je suis une des collaboratrices principales de ce formidable directeur, et que je n'en veux pas d'autre.
Et pourquoi ça? alors que c'est spécifié nulle part dans mon contrat de travail qu'on a le choix de son directeur et qu'on n'a pas vraiment des options là dessus? Et que le travail c'est le travail, que la vie c'est la vie et qu'il ne faut pas se perdre dans le premier au détriment du deuxième sous peine de foirage en bonne et dûe forme de sa vie privée? On ne reviendra pas sur le droit des femmes au travail, j'en ai (linkici) déjà parlé .
Et je reviendrai plus tard (un peu de suspens) sur les très bonnes raisons pour lesquelles je l'aime beaucoup mon directeur et que je lui souhaite d'obtenir la place de chefs des chefs parcequ'il le mérite.
J'ai quand même (prévoyante que je suis) déjà demandé à le suivre s'il change de section parcequ'on n'est jamais aussi bien servi que par soi même, donc il n'y a que moi pour dire à quel point il aura besoin d'une coordinatrice de projets efficace dans sa nouvelle fonction.
D'accord d'accord je m'égare, et ça paraît prétentieux dit comme ça, mais non, à moment donné faut y aller franco si on veut ce qu'on veut et voilà. Attention ceci n'est pas une petite annonce déguisée, parcequ'en fait je veux pas changer, j'aime bien ce que je fais, mais je me console comme je peux en attendant.
Parceque dans le fond, je suis triste. Et je ne suis pas la seule à être un peu inquiète, sa secrétaire est dans tous ses états parce que comme secrétaire de direction elle va être "attribuée" au nouveau directeur et elle en est malade, elle ne veut pas changer, il est trop bien.

Ca me fait bizarre de parler de ça, c'est l'inconnue la plus complète et on n'est absolument pas sûrs du lendemain à l'heure qu'il est, juste que l'appel à candidatures a été publié aujourd'hui, et vu le poste, ça ratisse large large inclus vers d'autres pays européens, on peut donc voir débarquer n'importe qui à la place.
J'espère ne pas déchanter. No no no no.
Suis quand même stressée, là. (Ce début d'année est décidemment pourri)
Réponse d'ici fin avril.

Une vie de chien?

lundi 3 mars 2008

Mon chat est toujours là. Normal paraît que les chats ont 7 vies.
Cette semaine j'ai passé des jours et certaines nuits horribles à me demander que faire?.
Il a, grâce à la piqûre du véto et les antibiotiques, récupéré vraiment pas mal.
Il est redevenu comme avant, sauf qu'il ne voit plus (ok, ok, ce n'est plus tout à fait comme avant)
Il a retrouvé son côté râleur, se balade un petit peu, miaoule à tue tête, et du point de vue tonus, ça oui, c'est revenu, sans compter qu'il mange tout ce qui lui tombe dans l'escarcelle, il n'a vraiment pas l'air malade ce chat.
Conclusion: c'est pire pour moi. Parceque oui, voyez vous: un chat avachi qui se traîne au pays des ombres, on peut commencer à réfléchir, mais un chat comme ça, toujours plein de vie? A qui la seule chose qui manque c'est la vue? Je sais pas, ça me pose un terrible problème.
Parmi les bons conseils (non-demandés je précise mais je ne sais pas pourquoi certaines personnes se sentent obligées d'y aller d'un bon conseil): "pique le il souffre horriblement"
Ah bon? s'il faut juste piquer un chat parcequ'il est aveugle on peut commencer à extrapoler à tous les aveugles et autres handicapés, en décrétant d'un air impérial "ils ne méritent pas de vivre" parcequ'ils ne sont plus vraiment "normaux"?
Bonçava, peut être que j'exagère, il ne s'agit que d'un chat. Si c'était un humain, c'est vrai, on aurait fait traîner en espérant un miracle, mais les chats et les chiens on ne se pose pas tant de questions.
Faut pas se voiler la face: ça pose des gros problèmes: il est aveugle (oui oui je l'ai déjà dit mais je crois que je le répète sans faire exprès pour m'en convaincre vraiment) et ne trouve plus son bac, je vous raconte pas certains matins où on traverse le salon en chaussettes à moitié endormi et qu'on a pas marché au bon endroit (ne prenez pas cet air dégoûté). Disons juste que soudain, le chat de la maison redevient mon chat. Passons.
Ca c'est dans le meilleur des cas, je vous fais grâce des petites catastrophes qu'on découvre le soir quand on rentre les bras chargés de courses après une journée d'enfer. Tout jeter là pour se précipiter sur la serpillère et le désinfectant, et aérer pendant une heure malgré le blizzard, ya mieux comme façon d'attaquer sa soirée (ou de commencer sa journée ça dépend des jours).
Alors? Shakti qu'est ce qui va pas? pourquoi ne rien décider en voyant que c'est pas une vie non plus que d'être tout le temps derrière, pour éviter les catastrophes et que ça sent l'ammoniac à 10 km à la ronde?
MrNamour, qui a fait preuve d'un bon sens damned mais bon sang mais c'est bien sûr! a prononcé des paroles d'une grande sagesse: "Si tu n'en es pas profondément convaincue ne le fais pas, sinon tu vas t'en vouloir longtemps".
Voilà, c'est tout simple et si vrai. Parcequ'à dire la vérité, non, je n'en suis pas profondément convaincue là, maintenant.

Une chose à la fois, prochaine étape et prise de tête: on part une semaine à Pâques...
Comment le laisser et à qui? Qui voudra s'en occuper de A à Z, c'est pas son chat, avec toute la patience et la disponibilité nécessaire?
La solution se trouverait elle dans un autre bon conseil d'ores et déjà entendu? "pique le juste avant, comme ça tu pourras partir tranquille"
...
D'autres bonnes idées?